DEVOIR DE MEMOIRE

Dans le cadre de la Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l'Etat français et d'hommage aux "Justes" de France, Sandrine Sosinski, Maire de Donnemarie-Dontilly, organisait une cérémonie du devoir envers les "Justes" de son village, ainsi que de Montigny-Lencoup et de Chalmaison, dimanche 19 juillet.

Rappel historique

" Instituée par le décret n° 93-150 du 3 février 1993 et la Loi n° 2000-644 du 10 juillet 2000, cette journée est fixée au 16 juillet, si c'est un dimanche, ou au dimanche suivant. Elle correspond à la date anniversaire des rafles des 16 et 17 juillet 1942, au cours desquelles près de 13 000 personnes furent arrêtées dans Paris et sa banlieue dont plus de 8 000 furent regroupées au Vélodrome d'Hiver (le Vél' d'Hiv) avant d'être déportées."

Hommage aux "Justes" du Bassée-Montois

" Ce dimanche est la journée nationale d'hommage aux victimes de crimes racistes et antisémites et la journée nationale d'hommage aux Justes parmi les Nations. Nous avons donc rendu hommage à Emilienne et Robert Guillet, Justes Donnemaritains parmi les Nations, qui ont recueilli et caché Maurice Bergher chez eux de 1942 à 1946. Au moment où l'Etat français de Vichy commettait l'irréparable, des Françaises et des Français ont su contester l'ordre nazi en entrant en Résistance active ou passive. Mention particulière aussi à Monsieur Joseph Lecointe, Maire de Donnemarie-en-Montois en 1942, qui a utilisé son pouvoir d'élu pour franciser le nom de Maurice en " Berger ".

Donnemarie-Dontilly entrera à l'automne dans le réseau des Villes et Villages de Justes de France."

Sandrine Sosinski

Minute de silence

Une minute de silence a ponctué le discours sobre et digne, prononcé par Sandrine Sosinski, à la mémoire d'Emilienne et Robert Guillet ainsi que des autres "Justes" du Bassée-Montois.

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