LES TOTEMS "HAÏDA" DU SCULPTEUR YVES GROS

" Haïdas Gwaii

Cette Nation Amérindienne est très peu connue et beaucoup moins flamboyante que les Nations Sioux, Apaches et Commanches qui elles, se sont distinguées par leurs combats violents et courageux contre les colons et les Etats-Unis. LesHaïdas eux se dinstinguent par la richesse de leur culture par leur art du bois, comme les Totems, leurs embarcations et leur art graphique. 

Les Haïdas sont un peuple amérindien de la côte Ouest du Canada et du Nord des États-Unis,ainsi qu'une partie Sud-Est de l'Alaska,le long de la côte du Pacifique, et dans l'archipel HaidaGwaii en particulier. Ils sont notamment connus pour leurs totems, leurs sculptures traditionnelles et leur art graphique en général.Les Haïdas occuperaient l'archipel HaidaGwaii en Colombie-Britannique depuis la fin de la période glaciaire et la population y aurait commencé à être importante il y a 5000 ans. Ces îles, au nombre de 138, étaient connues sous le nom des îles de la Reine-Charlotte avant l'inauguration du territoire en tant que réserve de parc national et site du patrimoine en 1988. La réserve, au sud de l'archipel, se nomme Gwaii Haanas et signifie « les îles magnifiques » en langage haïda.

Une cérémonie rituelle : le potlatch

Un élément important de la culture haïda était le potlatch. C'était une cérémonie rituelle au cours de laquelle un homme de haut rang fait des dons à outrance dans le but de renforcer ses droits et privilèges. Ces dons sont de nature matérielle : nourriture, étoffe, etc. Il fallait parfois des années pour accumuler la richesse nécessaire pour procéder à un potlatch. Les occasions d'effectuer un potlatch étaient par exemple l'attribution d'un emblème, un mariage, un décès, la construction de maisons ou encore l'érection d'un mât totémique.

Les mâts totémiques

Ces mâts peuvent être classés en trois catégories : ceux de façade, les commémoratifs ou les mortuaires. Richement décorées de sculpture, les représentations sur ces mâts sont des animaux naturels ou surnaturels. On y retrouve également des représentations de phénomènes naturels ou des éléments de la culture matérielle haïda. Cependant, tous ces emblèmes sont représentés sous formes animales ou humaines."

YVES GROS

Yves Gros, sculpteur provinois, s'est largement inspiré de ces Totems en y ajoutant sa touche personnelle.

" Certes, ces totems ne sont pas aussi hauts ni aussi larges que les cèdres et thuyas sculptés par les fameux Haïda des îles de la reine Charlotte. Voulant leur rendre hommage et, dans la mesure du possible, éviter tout plagiat, je me suis permis de remplacer l’animal mythique par le chat domestique. Un chat de préférence bleu (à moins que ce ne soit un lynx), tenant entre ses pattes, à l’instar des ours et des castors, une petite dame recroquevillée, tandis qu’au-dessus de sa tête féline, bien calée entre ses deux oreilles, une autre courtisane joue tantôt de la flûte, tantôt de l’éventail…

D’où le nom de totem Chaïda ! Une mythologie toute personnelle dont je ne saurais débusquer la teneur symbolique, mon premier souci étant pour moi en fin de compte plus plastique que littéraire…"

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