Exemple d’affordance C’est en Islande qu’ont été testés ces passages piétons suggérant un relief pour faire ralentir les véhicules sans avoir à rehausser la chaussée à l’aide d’un ralentisseur dit aussi dos-d’âne (expression très explicite !).

Exemple d’affordance C’est en Islande qu’ont été testés ces passages piétons suggérant un relief pour faire ralentir les véhicules sans avoir à rehausser la chaussée à l’aide d’un ralentisseur dit aussi dos-d’âne (expression très explicite !).

" LA CHAISE BLEUE " de Claude Boujon

AFFORDANCE ET MOBILITE LIBRE

L’affordance est la capacité d’un objet ou d’un système à évoquer son utilisation, sa fonction.

UNE DÉFINITION DE L’AFFORDANCE

Le terme affordance est un néologisme formé à partir du verbe anglais « to afford ». Plusieurs traductions sont possibles : « s’offrir quelque chose» , « avoir les moyens de faire quelque chose» , ou « fournir l’opportunité de / offrir » (un service, notamment). En quelque sorte, l’affordance offre à l’utilisateur les moyens de se servir d’un objet, y compris et si possible sans mode d’emploi. Les affordances sont donc des appels à l’action, au sens large. Tirer, pousser, appuyer, tapoter, cliquer, effleurer, porter sont autant de moyen d’interagir avec un objet ou une interface. Par exemple, la poignée d’une porte incite l’individu à appuyer dessus pour ouvrir la porte, la forme de la chaise lui suggère de s’asseoir dessus. L’affordance s’applique donc dans différents domaines : la psychologie de la perception, la psychologie cognitive, l’intelligence artificielle, l’Interaction Homme Machine (IHM), le design etc. et bien évidemment dans le « design des objets quotidiens » pour reprendre l’expression de Donald Norman.

"L’ AFFORDANCE RÉELLE” SELON JAMES J. GIBSON

Le mot « affordance » apparaît pour la première fois en 1977, sous la plume du psychologue James Jerome Gibson. Ses travaux de psychologie écologique portaient alors sur la perception. L’affordance, dans son ouvrage « The Theory of Affordances », n’est pas une réponse aux besoins d’un individu. Il s’agit de relations naturelles entre tel sujet et le monde qui l’entoure.

Contrairement à une interprétation cognitiviste de la perception visuelle, Gibson ne fait pas intervenir une représentation mentale intermédiaire. «Je ne perçois pas le monde extérieur, je suis en permanence en train de construire le monde». Lorsque je perçois une chaise, le reconnais son usage car j’ai connu de nombreuses chaises dans le passé.

DES OBJETS PRÉSENTANT DES AFFORDANCES

D’ailleurs, les affordances existent de manière indépendante. Que l’homme souhaite ou non s’asseoir sur une chaise, l’objet présente des affordances, il se prête à cette action humaine. Mais un serpent choisira plutôt de s’enrouler autour de la chaise. Quant à un éléphant, on se demande ce qu’il fera de la chaise… Les actions suggérées par l’objet dépendent donc des caractéristiques du sujet, de l’environnement dans lequel il s’inscrit et du contexte. Ainsi, pour le petit animal chassé par un prédateur, un buisson est un endroit où se cacher. Pour un animal très grand, c’est un obstacle à franchir pour fuir le prédateur.

https://www.usabilis.com/definition-affordance/

CONFERENCE DE SANDRA CHAINAY

Le RAM (Relais des Assitantes Maternelles) du Bassée-Montois, organisait une conférence sur le thème de "L' AFFORDANCE", avec la psychologue clinicienne Sandra Chainay, lundi 12 octobre, dans la salle du Conseil de la Mairie de Donnemarie-Dontilly.

La conférence est restituée dans la série de vidéos qui suivent :

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