A chacun de juger en son âme et conscience (si c'est encore possible ?)
Étant donné le grand nombre de visionnages de ce soit-disant documentaire sur la vérité concernant la pandémie du Covid-19, et le questionnement par beaucoup d’internautes sur les réseaux sociaux, dont certains font partie de nos abonnés ou adhérents, nous avons tenus à faire une mise au point sur celui-ci.
Ci dessous, vous pourrez voir que c’est assez compliqué vu le grand nombre d’intervenants dans ce film, n’ayant pour beaucoup aucune qualification scientifique.
Ce film ressemble beaucoup à certaines théories du complot qui avaient été publiées concernant les attentats du 11 Septembre 2001 aux Etats-Unis.
Mais revenons à présent au film « HOLD-UP » faisant le buzz sur la toile :
Le média « numerama.com » titre son article et décrit ce film comme ceci :
« Hold Up : ce n’est ni une enquête, ni un documentaire, mais une fiction ».
Selon ce média, derrière Hold Up, il n’y a ni enquête, ni vrai documentaire : c’est une théorie du complot aussi simple et fausse qu’un tweet anonyme parmi d’autres. Mais son budget mirobolant et la manière dont il est construit et monté, lui donnent beaucoup de puissance, et mettent les médias dans l’embarras :
faut-il tenter de démonter, une à une, les contre-vérités, ou simplement les ignorer ?
L’imposture de Hold Up démarre dès son intitulé, lorsque les réalisateurs le présentent comme un documentaire sur la pandémie, mais il n’en est rien.
Ce film n’est ni un documentaire, ni une enquête, mais une fiction de 2 h 40. Il ne s’agit ni plus ni moins que d’une théorie du complot comme on en voit plein sur le net, mais dont la mise en scène bénéficie cette fois-ci d’un budget colossal.
Selon « Le point.fr »
Signé de l’ancien journaliste Pierre Barnérias, qui réalise depuis ces dernières années des documentaires sur les expériences de mort imminente, il a déjà levé plus de 182 000 euros sur la plateforme Ulule (oui vous avez bien lu : 182.970 €) et 125 000 euros de promesses de dons sur Tipee.
Selon « 1for’media News&Mystères » qui cite ses sources :
Pierre Barnérias,
le réalisateur de ce film est un ancien journaliste de divers médias national et est d’abord un catholique très engagé politiquement, qui a notamment pris position contre le mariage pour tous en rejoignant les rangs de la « Manif pour tous ». Il est celui qui a distillé le doute quant aux images de la Préfecture de Paris lors de la manif de 2013, allant jusqu’à faire croire qu’un journaliste de l’AFP, qui aurait détenu les preuves de ce trucage, aurait été licencié, ce qui est faux.
Christophe Cosse (producteur du film)
est ancien officier du corps des fusiliers marins et commandos fut réalisateur de jeux télévisuels ; il est désormais hypnotiseur, exerçant dans son cabinet sis à Boulogne-Billancourt et détenteur d’une petite société de production, Tomawak. Il est également l’un des soutiens financiers de Silvano Trotta Silvano Trotta est un Youtubeur, détenant également 15 entreprises (dont la principale Atelio a dégagé un CA de 2,3 millions d’euros en 2018). Il est connu pour son soutien indéfectible à Trump et revendique ses idées nationalistes (et nauséabondes) dans ses vidéos, sans oublier ses diverses théories du complot (ex. La lune serait un satellite artificiel creux sur laquelle personne n’aurait jamais aluni, pour ne citer que ça...
Silvano Trotta
est un Youtubeur, détenant également 15 entreprises (dont la principale Atelio a dégagé un CA de 2,3 millions d’euros en 2018). Il est connu pour son soutien indéfectible à Trump et revendique ses idées nationalistes (et nauséabondes) dans ses vidéos, sans oublier ses diverses théories du complot (ex. La lune serait un satellite artificiel creux sur laquelle personne n’aurait jamais aluni, pour ne citer que ça..
Nadine Touzeau
En 2014, celle qu’on appelait encore Nadine Guyot-Touzeau est condamnée par le tribunal correctionnel d’Agen, dans le Lot-et-Garonne, pour escroquerie et tentative d’escroquerie, pour une affaire remontant à 2012. À l’époque, la « profileuse » avait proposé ses services à un couple agenais, en quête de réponses. Leur fils de 20 ans s’était donné la mort un an plus tôt d’une balle dans le cœur, une épreuve très difficile à surmonter pour les parents. Nadine Guyot-Touzeau leur laisse alors entendre qu’une autre piste est envisageable : celle de l’assassinat.Comme le relate Le Parisien, elle remet alors à la famille plusieurs rapports, facturés 6 000 euros : dans l’un d’entre eux, elle explique notamment que le corps du jeune homme a été retrouvé « en position de prière » lors de sa mort et « orienté dans le sens de La Mecque ». Selon elle, l’homicide aurait donc pu être perpétré par un djihadiste. Pour poursuivre son enquête sur cette piste, elle réclame 60 000 euros supplémentaires au couple. Ce dernier refuse et porte plainte contre elle. Nadine Guyot-Touzeau sera par la suite condamnée à leur verser 2 500 euros de dommages et intérêts, en plus d’une amende de 4 000 euros avec sursis, selon un article de La République du Centre de l’époque.
Voilà pour les présentations, vous pourrez aussi retrouver le pédigrée des intervenants du film sur « 1for’media News&Mystères » un article bien documenté et sourcé.
numerama.com :
Pendant 2 h 40, s’enchaînent des affirmations et raccourcis aux propos mensongers, tronqués ou tout simplement creux.
Se pose alors un dilemme aux journalistes scientifiques et aux journalistes de fact-checking : faut-il décrypter point par point la vidéo, au risque d’entrer dans le jeu, de participer à sa diffusion, ou faut-il plutôt l’ignorer, au risque peut-être plus grave encore de laisser des idées complètement fausses se répandre ?
C’est un questionnement d’autant plus important en temps de crise sanitaire, où la désinformation tue.
Il est fort probable que les deux points de vue soient pareillement valides. D’ailleurs, l’équipe de CheckNews a efficacement démonté les 10 plus grosses absurdités, la rédaction de Science & Avenir s’est également mobilisée pour relever certains mensonges du film, et le Monde a lancé un format « live » pour répondre à toutes les questions de leurs lecteurs et lectrices, et le 13 Novembre 2020, Le Monde.fr, comme d’autres médias, sortait lui aussi un article sur le sujet :
Comme nous ne voulions pas nous lancer dans un article exagérément long et qui le sera quand même…sur les nombreuses fausses affirmations constatées dans ce film, nous avons pris en premier ceux cités par « Science & Avenir » , dont le sérieux n’est plus à prouver.
Ce média titre d’ailleurs son article comme ceci :
« Covid-19 : 4 « fake news » majeures présentes dans le documentaire complotiste « Hold-Up »
Le documentaire « Hold-up. Retour sur un chaos » sorti mercredi 11 novembre 2020 sur Internet grâce à un financement participatif a suscité de nombreuses réactions. Sciences et Avenir a relevé 4 « fake news » majeures énoncées dans ce soit-disant documentaire. Ce film mettant en scène des dizaines d’interlocuteurs, dont nombre d’entre eux se sont distingués comme relais de « fake news » dans la crise que nous vivons, ce documentaire prétend révéler le vrai visage de l’épidémie de coronavirus. Il a paru important à Sciences et Avenir d’en relever les mensonges et les approximations.
Cette investigation à la coloration complotiste, dans laquelle on retient néanmoins quelques critiques fondées à l’égard de la gestion de la pandémie, trahit elle-même allègrement tous les fondamentaux du genre.
Absence totale de contradicteurs parmi les personnages qui s’expriment, manque de hiérarchisation de l’information -qui voit se succéder dans un mélange déroutant témoignages de prix Nobel et de chauffeurs de taxi– retour en boucle opportuniste sur les images de gens masqués et apeurés arrosé d’une bande son mélodramatique, défilement rapide de courbes, de schémas et de chiffres que l’on n’a pas le moyen de fixer et encore moins de contextualiser…Le tout culminant par la mise en garde contre Big Brother, la menace du transhumanisme, et les larmes d’une sage-femme, dont le témoignage personnel empreint de pathos finit par évoquer…Hitler. « Nos élites ont choisi leurs armes : la peur et la culpabilité », commente la voix off vers la fin. Le réalisateur a choisi des raccourcis.
Cette phrase énoncée par la voix off est fausse.
Le but du confinement n’était pas d’éviter toute surmortalité due au Covid-19 (il était bien trop tard pour cela), mais de diminuer le nombre de personnes infectées et donc l’ampleur de cette surmortalité. En fait, la plupart des décès survenus pendant le confinement sont issus d’infections ayant eu lieu plusieurs semaines avant le confinement, car il y a un décalage d’environ 28 jours entre le moment de l’infection et celui du décès causé par le Covid-19. Donc, au contraire, que le maximum de mortalité soit arrivé avant le 15 avril (un mois après le confinement, donc le temps dudit décalage), montre bien que cette mesure a coupé nette la mortalité en évitant de nouvelles infections.
Néanmoins, malgré le confinement, il y a eu une surmortalité cette année à cause du Covid-19 (9 % de plus qu’en 2019, 8 % de plus qu’en 2018, sans compter la deuxième vague), particulièrement chez les personnes âgées de 75 et 84 ans (29,8%). Dans certains départements, la surmortalité pendant les mois de mars et avril a été de 100 à 150 % (Haut-Rhin, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne and Val-d’Oise). Selon le CepiDc (centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès de l’Inserm), « le Covid-19 a sans doute été la première cause de mortalité en France lors de la première vague épidémique », avec 40 % des décès au pic d’avril.
Bien plus meurtrier que la grippe, aux États-Unis le Covid-19 est la troisième cause de mortalité cette année, après les problèmes cardiovasculaires et le cancer. En France, on n’a pas encore les causes de mortalité pour cette année.
Toujours selon « Science & Avenir », ces propos de Violaine Guérin, endrocrinologue et gynécologue, sont faux.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) n’a jamais interdit les autopsies, et n’en a d’ailleurs pas le pouvoir, puisqu’elle ne peut guère qu’émettre de recommandations. En revanche, elle a appelé les médecins légistes à la prudence, dans la mesure où les corps manipulés peuvent continuer à être contagieux. « Si un patient atteint de Covid-19 est mort pendant la période infectieuse, les poumons et d’autres organes peuvent encore contenir des virus vivants, et une protection respiratoire supplémentaire est nécessaire lors des procédures qui génèrent des aérosols de petites particules (par exemple, utilisation de scies électriques et lavage des intestins) », précise l’organisation dans des recommandations du 18 mars 2020. Loin d’interdire les autopsies, l’OMS recommande simplement le port du masque chirurgical, d’une blouse protectrice, de gants, manches longues et d’une visière.
Pour expliquer la deuxième vague de cas de Covid-19 survenue à l’automne en France, le documentaire invoque des manipulations liées aux RT-PCR, les tests nasopharyngés qui permettent de détecter l’ARN du Covid-19 dans le mucus. Une fois prélevé, l’analyse consiste à « zoomer » sur l’échantillon en multipliant les cycles d’amplification. Pour expliquer la différence du nombre de cas détectés en France et en Allemagne, le documentaire avance que « l’Allemagne ne dépasse pas les 25 cycles », tandis qu’en France « l’ARS (Agence régionale de santé) ne communique pas sur le nombre de cycles. »
Là encore c’est FAUX
En France, la Société française de microbiologie (SFM) explique le nombre de cycles est « généralement compris entre 10 et 45 ». Chaque laboratoire fixe son propre seuil, selon les recommandations transmises par les industriels qui leur fournit le matériel. Il n’existe pas non plus de seuil fixé en Allemagne, qui fonctionne de façon fédérale avec des Länder. « Sur les 137 départements de la santé allemands [situés dans différents districts], 73% expliquent « rarement » voire ne « jamais » connaître le nombre de cycles pratiqués dans leur région, selon une enquête menée par le quotidien Süddeutsche Zeitung. Il n’existe donc pas de législation différente entre la France et l’Allemagne sur la façon de mener des RT-PCR pour le SARS-CoV-2. Et les laboratoires outre-Rhin ne se limitent pas à 25 cycles. « Dans le district de Zollernalb dans le Bade-Wurtemberg, dans les 20% des cas où une valeur de cycles a été signalée, elle était supérieure à 30. Dans le district de la Bergstrasse, ce pourcentage était de 35% et à Viersen de 63%. »
En vérité, une circulaire du Ministero della Salute (ministère de la Santé italien) a seulement déconseillé les autopsies Covid-19 début mai 2020, précisant ensuite qu’ils pouvaient être menées à la discrétion des équipes médicales et en prenant des précautions particulières, incluant l’usage de salles de confinement biologique.
Comme nous l’avions écrit dans un précédent article, ce n’est pas une preuve que ces malades ont faussement été attribués au Covid-19, on sait au contraire que les problèmes de coagulation sont un des symptômes.
Voyons ensemble quelques autres mensonges de ce film avec l’AFP.com :
Des intervenants s’appuient notamment sur des propos du gouvernement qui, dans un premier temps (1,2,3), avait estimé qu’il n’était pas nécessaire pour le grand public d’en porter, avant de changer de doctrine.
Selon Astrid Stuckelberger, présentée comme une docteure en médecine, « l’OMS ne dit pas que tout le monde doit mettre un masque ».
C’est faux. L’Organisation Mondiale de la Santé préconise bien le port du masque pour le grand public dans une note diffusée en juin.
Les masques chirurgicaux permettent de limiter la diffusion du virus, surtout en protégeant les autres de nos propres postillons, selon plusieurs experts interrogés depuis mars. De nombreux autres spécialistes ont assuré que les masques dits « grand public » n’étaient pas dangereux pour la santé, quand ils étaient portés correctement.
Cette affirmation est en partie erronée. Il est vrai que de nombreux virus, à l’instar de ceux responsables de la grippe, contraignent effectivement les populations à « vivre avec », et les autorités sanitaires doivent renouveler des campagnes de vaccination pour protéger la population des infections.
Selon Luc Montagnier, virologue et prix Nobel de médecine décrié,
« le virus se débarrasse des corps étrangers, il devient bien moins méchant » avec le temps.
Frédéric Cotton, chef du service de chimie médicale au Laboratoire Hospitalier Universitaire de Bruxelles expliquait le 30 septembre à l’AFP :
Pour l’instant, on a l’impression que le virus est moins virulent car on teste plus, il y a donc moins d’hospitalisations et de décès par rapport au nombre de cas positifs (comparé au premier pic de l’épidémie en mars et avril, NDLR). Mais c’est un effet psychologique »
C’est FAUX, cette infox repose sur un brevet déposé par l’Institut en 2004. Or, celui-ci porte sur le code génétique d’un virus cousin mais différent du SARS-CoV-2. Début novembre, la justice a condamné un internaute ayant diffusé une fausse information similaire pour « diffamation ».
Voir nos articles, d’abord inventé par les Chinois, ensuite les américains et enfin par les français :
Toujours selon l’AFP.com, les auteurs de cette vidéo comparent les pics de décès journaliers entre la France et la Suède, qui a mené une stratégie moins stricte que la plupart des pays européens face au coronavirus. Preuve selon les auteurs de l’inefficacité du confinement, la Suède comptait 115 morts par jour au plus fort de la crise mi-avril contre 1.483 en France.
Mais lorsque l’on rapporte ces chiffres à la population des deux pays, on s’aperçoit que les taux de mortalité sont assez proches et ce, malgré une densité de population moindre en Suède, selon les données récoltées par l’AFP.
Le Portugal, qui possède une population comparable à celle de la Suède et qui a mis en place un confinement strict au printemps, a un taux de mortalité deux fois inférieur à celui de la Suède.
Là encore c’est FAUX, il s’agit des propos tenus par d’un député provincial qui ont été déformé et réinterprété :
En fait, c’est l’interprétation d’une déclaration du 8 octobre, du député provincial de Lanark-Frontenac-Kingston, Randy Hillier, qui a abordé un document pendant la période des questions à Queen’s Park – une adresse partagée en ligne par de nombreux théoriciens du complot.
«J’ai demandé à ce gouvernement si la population de l’Ontario devait se préparer aux camps d’internement», a déclaré Hillier dans la vidéo. «… Combien de ces camps seront construits et combien de personnes le gouvernement compte-t-il détenir?»
Interrogé sur le fait d’être lié à des théoriciens du complot en ligne, Hillier a déclaré:
« Je n’ai jamais rien suggéré de conspirateur », ajoutant que lorsqu’il est confronté à des théories du complot »,
il a toujours dit aux gens « de ne pas confondre l’incompétence avec le complot ».
Cela m’ennuie quand quelqu’un prend ma vidéo et change ensuite les bannières dessus et d’autres choses et en déduit (par exemple) que les camps de concentration sont au coin de la rue et en déduisant que j’ai dit cela. Ce n’est pas du tout ce que j’ai dit », a déclaré Hillier.
POUR ÊTRE COMPLET :
Ce film complotiste est donc sorti le 11 Novembre 2020, l’une des intervenantes qui apparaît dans ce film, la sociologue Monique Pinçon-Charlot s’est désolidarisée du documentaire polémique le 13 Novembre 2020 dans un article d’RTL.fr .
Ses propos sont, il faut bien le reconnaître, choquants :
Selon RTL.fr, Monique Pinçon-Charlot revient elle-même sur son passage et explique sur Twitter « les regrets de (sa) présence » dans le documentaire.
« Mon objectif de faire comprendre la gravité de notre avenir sur la planète m’a conduit à employer le terme inapproprié d’holocauste au lieu de celui d’extermination, et je vous présente mes excuses très sincèrement. »
« Je suis stupéfaite par une instrumentalisation de mes quelques mots retenus au profit non pas d’une réflexion mais d’un montage choc au service de l’émotion et la colère ! » Et d’ajouter : « Mes réflexions sont tronquées. »
On a bien compris que ses paroles ont été déformées, mais soyons honnêtes, elle les a quand même prononcées, sinon pourquoi s’en excuser ?
Selon « Le Point.fr » :
L’ancien ministre de la Santé, Philippe Douste-Blazy, regrette sa participation au documentaire Hold-Up qui continue de faire polémique.
Le film, mis en ligne mercredi 11 novembre, d’une durée de 2 h 40 a été produit par Christophe Cossé, l’ancien réalisateur de La Carte aux trésors diffusée sur France 3.
Face aux critiques, Dailymotion et Viméo ont d’ailleurs décidé de retirer de leur plateforme le film réalisé par Pierre Barnérias.
De nombreuses personnalités ont accordé une interview pour le film à l’instar de la sociologue Monique Pinçont-Charlot ou encore de Philippe Douste-Blazy, l’ancien ministre de la Santé.
Invité au micro de Thomas Sotto sur RTL, jeudi soir, Philippe Douste-Blazy s’est expliqué sur sa participation, précisant d’emblée être « scandalisé les propos tenus dans le film ».
L’ancien Ministre affirme avoir fait confiance au réalisateur qui répétait avoir « fait 250 émissions sur France Télévisions ». « Quand j’ai vu France Télévisions, c’est comme si je voyais RTL ou autre. Donc, j’y suis allé », ajoute-t-il.
« Je demande à être retiré du film »
« Je demande à être retiré du film », a déclaré Philippe Douste-Blazy qui affirme « se désolidariser » du documentaire complotiste. « Je vais réfléchir à deux fois avant d’accepter la moindre interview », a conclu l’homme politique sur RTL.
Ceci dit, il faut reconnaître qu’il est bien facile de se désolidariser lorsque la polémique s’installe. On peut aussi se demander comment certains intervenants de ce film n’ont pas demandés à le visionner avant sa diffusion.
En tous cas, comme on a pu le voir ci-dessus, le pseudo-documentaire « HOLD-UP » est un film comportant de nombreuses fausses affirmations ou approximations et contradictions, parmi tant d’autres à propos desquelles nous avions fait des articles précédemment, ce qui le rend bien évidemment non crédible et manipulateur avec tous les ingrédients complotistes dans son ensemble .
ec.europa.eu/info -Comment reconnaitre les théories du complot
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