Le château de La Motte Tilly ouvrait ses portes au public, samedi 3 juillet 2021, pour la nuit européenne des musées.
Lumière(s) Intérieure(s)
Pour la nuit européenne des musées, le château de La Motte Tilly accueillait dans son grand salon et dans son parc, les oeuvres lumineuses de Lélia Demoisy. Ouvert sur le parc, le salon se laissait traverser par une aura de lumière et se prolongeait dans une perspective, dessinée par des points lumineux, en s'achevant dans le miroir de la pièce d'eau du parc.
Perspectives et oeuvres de lumières
Perspectives et sentiers lumineux guidaient les visiteurs entre 3 oeuvres de l'artiste plasticienne Lélia Demosisy.
AURA DE LUMIERE
Grand salon
Aura de lumière invitait à réfléchir sur les notions de lumière intérieure au sens philosophique et physiologique.
CORDON DE VIE
Parterre Est du parc
Les arbres ainsi liés créaient une scène inédite en suggérant un instant de vie et d'intimité. Symbole d'un cordon de vie, la scène des deux arbres liés par une alliance lumineuse interrogeait notre propre relation au vivant et à la nature.
LA LIGNE DE FRONT
Parterre Ouest
Ligne de démarcation et ligne de front, l'installation lumineuse qui serpentait au sol indiquait la frontière entre la nature indomptée et le jardin des hommes. Posté comme un éclaireur, seul et vêtu d'un anneau de lumière, le pin entrait en scène et s'interposait entre les territoires. Il veillait à l'équilibre ou soutenait les forces opposées Nature et Culture que sont la forêt et le parc dessiné.
Lélia Demoisy : Sculpture et installations
Valérie Arconati : Consultante en art et commissaire d'exposition
LELIA DEMOISY
Lélia Demoisy vit et travaille dans les Yvelines.
Elle est diplômée des Arts Décoratifs de Paris en 2015 en scénographie mais décide de se consacrer aux arts plastiques lorsqu’elle reçoit la bourse « Jeune talent » de la Fondation Mécène & Loire en 2016.
Privilégiant les médiums de la sculpture et de l’installation, Lélia Demoisy cherche à étudier notre relation à la nature et au vivant en tant qu’individu. Tout son travail tend à mettre en avant notre rapport corporel à la matière comme une donnée fondamentale de notre rapport au vivant.
En 2014, elle rédige un mémoire d’étude traitant de l’idée de fusion avec la nature et va y joindre le récit d’une expérience personnelle d’immersion en solitaire dans une forêt canadienne en plein hiver. Ces recherches vont profondément la marquer et donner toute la ligne de son travail en tant qu’artiste plasticienne.
En plus de créer des sculptures, elle se joint à des paysagistes pour travailler directement avec le vivant sur des installations pour Chaumont-sur-Loire (2015), Lausanne Jardins (2019) ou Annecy Paysages (2021).